Le système de quotas

Les Quotas laitiers au Canada datent de 19701. Les producteurs de lait doivent posséder un permis pour chaque litre de lait qu’ils vendent aux usines. C’est un moyen pour eux d’éviter les surplus et les pénuries. Grâce à ces quotas, la quantité totale de lait produit au pays correspond à ce qui est consommé par les Canadiens.

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HISTOIRE

Les producteurs agricoles ont toujours été soumis aux aléas de l’offre et de la demande. Les associations qui les représentent au Canada, dont la Coop fédérée au Québec, ont graduellement fait des accords avec les laiteries pour réguler le marché. Ils ont également fait des pressions sur les gouvernements provinciaux et fédéral pour obtenir un système de quotas pour ajuster la production à la demande en échange d’un prix stable et raisonnable pour les consommateurs.

Des plans de mise en marché ont été graduellement mis sur pied dans les différentes provinces mais ces dernières ne pouvaient pas réglementer le commerce inter-provincial. En 1966, la Commission canadienne du lait fut créée. Les producteurs ont finalement obtenu des quotas nationaux au début des années 1970 pour le lait. Ces quotas sont accompagnés d’un prix rémunérateur pour le producteur. Plus généralement, les quotas laitiers font partie des productions agricoles canadiennes soumises au système de gestion de l’offre.

Depuis les années 1990, les discussions sur la libéralisation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et celles qui ont mené à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) ont menacé le système de gestion de l’offre. Plusieurs actions auprès de l’OMC ont été menées par les États-Unis d’Amérique et la Nouvelle-Zélande, qui ont conduit à certaines révisions du système3 (sur les classes de lait pour l’exportation en particulier) mais jusqu’à présent, le Canada a réussi à conserver son système de gestion de l’offre (et donc ses quotas laitiers), qui protège efficacement ses producteurs de la concurrence américaine.